dimanche 25 décembre 2016

La chronique de Mes imaginaires

http://mesimaginaires.net/2016/12/24/vostok-laurent-kloetzer/

C’est l’aspect scientifique qui se révèle le plus intéressant. Dans cette base de Vostok (qui existe bel et bien), la scientifique soviétique Veronika Noguera a effectué quarante ans auparavant des recherches sur le climat et abouti à la découverte d’une nouvelle bactérie. Le récit des aventures de Leo et de son frère Juan est entetrecoupé d’extraits du journal de Veronika qui fournit de nombreuses précisions à qui en souhaite sur ces recherches, trop nombreuses à mon goût.
Je n’ai été sensible ni au huis-clos, ni aux interactions entre les personnages. Je n’ai rien lu d’original dans ce roman, ni de vraiment inquiétant. Sur le même thème, j’ai préféré Point zéro d’Antoine Traqui, autrement plus palpitant.



dimanche 11 décembre 2016

La chronique de l'étrange épicerie

http://etrange-epicerie.blogspot.ch/2016/12/vostok-laurent-kloetzer.html

J’ai lu à plusieurs reprises que ce roman est un excellent thriller technologique. C’est un excellent roman, c’est une certitude. Mais je ne le décrirais pas ainsi. J’ai vécu un pur moment hors du temps, dans une ambiance pesante et onirique comme la glace. C’est un récit lent mais passionnant et surtout plein de poésie.  C’est un espace à part, aussi étrange que doit l’être ce bout de monde glacé et ses secrets.

lundi 7 novembre 2016

La chronique du salon littéraire

http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/roman/review/1942944-vostok-direction-plein-sud

En lisant Vostok, on a en tête Le paradis blanc de Michel Berger… tout en se demandant à quoi l’auteur veut en venir. En effet, Vostok est un ouvrage hybride, entre thriller en environnement hostile (aspect très réussi) et science-fiction désabusée tant d’un point de vue de la prospective climatique et économique (on sent bien les idées de Kloetzer sur le sujet, proches des nôtres d’ailleurs) ou de l’anticipation (comment contacter des aliens ? Bim ! L’Antarctique est idéal, soit). Tout cela est très intéressant mais Kloetzer pêche un peu dans son intrigue du côté des personnages, un peu trop schématiques : malgré les justifications de l’auteur, on ne comprend pas pourquoi Leo s’embarque dans cette aventure extrême… Intéressant donc mais aussi inégal.

lundi 31 octobre 2016

La chronique à 233 degrés Celsius

http://233degrescelsius.blogspot.ch/2016/10/laurent-kloetzer-vostok.html

Le seul défaut de Vostok est peut-être le caractère si incroyable de cette expédition, préparée relativement rapidement. "Est-ce vraiment possible, surtout pour une si jeune fille ?". Malgré tout, c'est seulement après coup, et après réflexion, que le problème se pose. Car pendant la lecture, tout suit son cours logiquement, sans répit et sans envie de lâcher le livre.

En résumé, Vostok allie un cadre unique et superbe, une histoire forte, un mystère passionnant, une base historique qui donne envie d'en apprendre plus et un rythme maitrisé à la perfection. Faut-il vraiment encore d'autres raisons pour vous donner envie de le lire ?

Un bouquin sinon rien

http://unbouquinsinonrien.blogspot.ch/2016/10/vostok-laurent-kloetzer.html

Léo (Léonora) notre héroïne est agréable, bien que tout de même presque trop parfaite, gentille, serviable, pardonnante, arrangeante,en avançant dans l'histoire elle va tout de même changer et s'affirmer (ce qui n'est pas plus mal car sinon ce serait bien ennuyeux).
Après lecture vous me direz ce que vous en pensez mais personnellement j'ai vraiment eu du mal à comprendre les subtilités du fantôme qui suis Léo, heureusement qu'il n'est pas un personnage trop présent, personnellement c'est le plus gros reproche que je pourrais faire à ce récit.
Les décors eux sont magnifique, Valparaiso dans un futur assez proche (oui ici comme Dragon de Thomas Day, l'anticipation de courte durée est aussi un des seuls points de science-fiction à proprement parlé, peut-être aussi les réseaux internet qui on évolués et sont très développés mais c'est tout) où il fait bon vivre si on a la protection des cartels locaux, et ensuite bien-sûr l'Antarctique avec ses dangers et les fantasmes de conquêtes que peu donner un lieu si peu exploré, mais aussi les danger qui vont avec.


Pour conclure je dirais que Vostok est une belle aventure scientifico-survivaliste avec un brin de fantastique et de SF, j'en attendais tout autre chose, et malgré cela j'ai bien apprécié car le rythme, l'intrigue et l'écriture m'ont fait oublier que le côté SF était minime.


lundi 10 octobre 2016

La chronique de M. le maudit

http://www.senscritique.com/livre/Vostok/critique/92676419


La galerie de personnage est très réussie, et le secret de Vostok parvient à maintenir le lecteur en haleine jusqu'au bout. La vie dans la station est très bien rendue, et on ressent le malaise des personnages peu voire pas préparés à ce qui les attend sur place.

samedi 24 septembre 2016

La chronique (très tiède) des traboules orbitales

https://jmbsf.wordpress.com/2016/09/23/27-vostok-de-laurent-kloetzer/

Autres choses : l’auteur semble avoir essayé de trouver des éléments permettant de relier l’Antarctique à l’univers de son livre précédent Anamnèse…  Même l’histoire sert à relier ses deux mondes. Je pense qu’il aurait dû concevoir un univers propre au livre. Les personnages ont un comportement assez étrange. On a le garde-du-corps qui essaie de se barrer en emmenant Leonora avec lui, on a le Russe qui part parce qu’il est un peu nostalgique de Vostok, On a le bras droit féminin de Juan qui passe pour une hystérique – largement plus que les autres personnages – sans trop qu’on sache pourquoi. On ne les connait pas vraiment, mais Leonora est assez sympa.

mardi 20 septembre 2016

La chronique de Lhisbei sur le RSF Blog

http://rsfblog.fr/2016/09/18/vostok-laurent-kloetzer/

Dans un premier temps, la narration se centre sur Leo, sa jeunesse insouciante avant d’être rattrapée par la vie du Cartel, puis, une fois à Vostok, alterne entre le journal de Veronika et le récit de la vie de Leo. Le passé et présent, incarnés par deux femmes, Veronika et Leo, se croisent, se font écho pour finalement se fondre. Les secrets, les illusions et les masquent valsent avant de tomber. Il y a dans Vostok, comme souvent avec les textes de Laurent Kloetzer, bien plus de ramifications et de complexité que ce qui est présenté de prime abord. Et si nous replongeons dans l’univers puzzle d’Anamnèse de Lady Star, Vostok se révèle bien plus accessible et présente l’avantage de pouvoir se lire seul.

mercredi 7 septembre 2016

La chronique de la grande biblothèque d'Anudar

http://www.anudar.fr/2016/09/vostok.html

Attention, spoilers !!!

...car c'est cela, l'enjeu du Satori : que devient une espèce intelligente lorsque ses moyens de communication deviennent les vecteurs de l'extinction ? A cette question, Anamnèse de Lady Star ne répondait pas, mais Vostok le fait, un peu. Assez, en tout cas, pour se changer en page-turner - ce qui, en soi, est une qualité...

lundi 5 septembre 2016

La chronique de l'Yggdralivre

https://yggdralivre.wordpress.com/2016/08/28/vostok/


Au fil des pages, l’action cède la place à la science (pour le dire vite, c’est plus complexe), les notions de découvertes, de compromis, de budget font leur apparition, ce qui fait que le thème du réchauffement climatique ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, il acquiert de l’importance et donne du sens au récit. Surtout que l’auteur évite les poncifs politiques, les débats médiatiques, les arguments des uns et des autres pour rester dans le cadre d’un propos (et d’enjeux) scientifiques (et pour ce que j’en sais, pour avoir un ami dans c’est le métier que d’aller percer des trous dans la glace pour y mettre le nez et des appareils étranges, c’est assez bien rendu et fidèle à la réalité). Le changement de perspective s’effectue en douceur, ce qui préserve l’intérêt de la lecture et du propos.


(...)


Je ne connaissais pas Laurent Kloetzer (à part le dossier de Bifrost donc, que ce foutu magazine soit ici remercié de continuer d’agrandir ma pile de livres à lire, en toute logique je devrais mourir écrasé par cette dernière) et je suis ravis de trouver un bon auteur, un auteur qui aime raconter des histoires et qui le fait bien (franchement, en audio book ça pourrait le faire). Après, je comprendrais aisément que l’aspect scientifique de l’ouvrage pèse sur certains lecteurs, que les « petits détails » (les croyances de Juan – bien documentées également-, les émotions du ghost, le comportement d’irving assez complexe, la volonté de Vassili, le journal qui ne « mène à rien » en terme d’action… tout ces « plus » qui font une bonne histoire en fait, mais qui ne font pas souffler un vent épique dans les têtes) passent à la trappe pour quelques uns, mais franchement c’est de la bonne science fiction comme on aime en lire.

jeudi 25 août 2016

La chronique de noosfere

http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=2146592594

Trois ans après l’exceptionnel Anamnèse de Lady Star, l’un des deux auteurs revient dans le même univers pour nous proposer un roman radicalement différent, aussi bien dans la construction que dans la narration. A l’opposé du récit brouillé et morcelé d’Anamnèse... , Vostok est un roman linéaire se déroulant sur quelques mois avec un personnage central, interrompu seulement par quelques flashbacks consacrés à l’histoire de la station polaire. Se dégageant d’un décor SF pourtant intéressant (l’avenir promis par l’auteur est particulièrement bien pensé), le roman se transforme en huis-clos entre une dizaine de personnages coincés dans la base, chargés de remettre en marche le système de forage afin de résoudre l’énigme.

lundi 8 août 2016

La chronique de Soleil vert

http://soleilgreen.blogspot.ch/2016/08/vostok.html

Trois narrations structurent Vostok, comme autant de paliers d’un escalier descendant dans l’enfer neigeux. La première a pour cadre un Valparaiso légèrement futuriste où le gang des Andins, maître de la météo, s’oppose au Cartel et à ses dirigeants, Juan Albornoz et sa sœur Léonora. Il y a un peu deScarface dans la description des liens privilégiés unissant ces deux-là. D’ autres personnages s’invitent lors de l’épopée antarctique : Veronika Lipenkova, l’auteure fictive et décédée du journal de l’expédition soviétique des années 50, Vassili, rescapé de l’époque héroïque et spécialiste des carottages glaciaires, embarqué de force par les chiliens, et enfin un ghost confident de Leonora.

Les fantômes, comme la folie, s’invitent dans le derniers tiers du roman, où comme attendu un hiver impitoyable s’amuse à casser hommes et projets et soumet les protagonistes au jeu ultime de la survie. Tout cela, action, personnages, se tient et aboutit une fois de plus à une réussite romanesque.

mardi 2 août 2016

Chronique dans Ego la revue



Laurent Kloetzer s’empare de cette incroyable aventure humaine et scientifique pour nous entraîner (nous piéger ?) dans une odyssée glacée par moins 80 degrés. Un vrai roman d’aventure moderne dans lequel il sera question des bouleversements climatiques actuels et à venir, d’intelligence artificielle et surtout d’une mémorable héroïne sur le point de s’émanciper...

lundi 11 juillet 2016

La chronique du reflet de mes lectures

https://siku00.blogspot.ch/2016/07/vostok.html

Vostok est très très bien écrit et maitrisé avec une intrigue maligne et bien ficelée. Hélas l'utilisation d'un éléments quasi fantastique, le Ghost (une créature fantomatique qui accompagne deux des personnages) et dont la présence/existence  jamais expliquée permet, à plusieurs reprises, à l'intrigue de progresser sous la forme de "Deus Ex Machina" bien pratique m'ont régulièrement extrait de ma lecture. Cela est bien dommage car, je le redis, le roman est de grande qualité.

La chronique de Pierre Charrel dans le Bifrost n°83

http://www.belial.fr/revue/bifrost-83

(Beware, spoilers inside !)

https://www.belial.fr/blog/vostok



Devenant elliptique, adoptant une temporalité éclatée, la narration de Laurent Kloetzer restitue alors avec une force incantatoire certaine le voyage mental de Leo au-delà des apparences glacées de Vostok. Les vérités mises à jour par la (super)héroïne du roman dépasseront de très loin le seul cadre de l’aventure criminelle initiée par Juan. Devenue une femme puissante – Vostok est aussi, et à sa singulière manière, un récit de formation et d’empowerment –, Leo tirera notamment de son extraordinaire expérience de quoi redonner l’espoir à une humanité en proie à la pandémie apocalyptique évoquée dans Anamnèse de Lady Star… Riche d’une séduisante générosité générique, Vostok s’ouvre sous les auspices du polar et de la hard-science pour se clore de manière mystique et hallucinatoire. Un roman qui aurait pu aussi s’intituler 2051, l’Odyssée de la glace

vendredi 1 juillet 2016

La chronique de Vert sur Nevertwhere

http://nevertwhere.blogspot.ch/2016/07/vostok-laurent-kloetzer.html

Je sortais tout juste du roman Annihilation lorsque j’ai enchaîné sur Vostok, ce qui fait que je m’attendais à une histoire de fantastique ou d’horreur (j’étais vraiment encore dans la Zone X !). Quelle n’a pas été ma surprise qu’il n’en soit rien : on est finalement plus à mi-chemin entre le récit d’aventure et le roman d’apprentissage.

Rassurez-vous, il y a quand même quelques mystères et un peu de technologie futuriste (drones et interfaces), mais l’impact est finalement assez faible sur une bonne partie du récit. Je me suis même demandé ce qui aurait changé si l’histoire se passait à notre époque (enfin jusqu’à la troisième partie).

Globalement j’ai beaucoup aimé cette lecture vraiment dépaysante, cette étrange chasse au trésor dans le grand froid qui s’amuse à alterner entre passé et présent, avec un luxe de détails qui pousse à se demander ce qui est vérité historique et ce que l’auteur a inventé. J’ai apprécié aussi que contre toute attente, ce soit finalement la relation entre Léo et son frère qui soit au cœur de l’histoire.

mercredi 8 juin 2016

La chronique d'alter1fo

http://alter1fo.com/chronique-sfff-kloetzer-beukes-watson-102923

Il y a deux histoires dans le livre de Laurent Kloetzer : celle de la petite Chilienne et celle de la scientifique russe. Les deux sont dures. Comme le continent glacé.
Le froid détruit : le métal, le plastique, les corps, les esprits.
Mais quand on est parti contre toute logique, ou quand on se bat pour retourner dans l’enfer, c’est qu’on est dans cette forme d’aventure parmi les plus pures : l’exploration. Celle qui oblige aux solutions mécaniques inédites ou désespérées. Celle qui amène parfois à mourir par le feu sur la glace. Qui fait travailler ensemble, se défier. Qui révèlent les survivants : pas forcément ceux qui paraissaient les plus forts.

Le (demi) auteur d’Anamnèse de Lady Star a cette fois signé sans sa femme, Laure.
Il est donc pleinement responsable de ces idées fabuleuses : utiliser le plus grand lac du monde (où une conscience peut flotter), décrire l’Antarctique pour décrire le temps, montrer qu’on n’est pas obligé d’être les méchants, faire rêver les morts des vivants, se demander vers où regarder.

lundi 6 juin 2016

Un dernier livre avant la fin du monde

http://www.undernierlivre.net/vostok-laurent-kloetzer/

Il y a des endroits dont la simple évocation suffit à faire courir l’imagination. L’Antarctique a cet effet-là sur moi, et Vostok encore plus. Imagine, lectrice, lecteur, cet immense lac enfoui à près de 4km sous la glace, isolé du reste du monde depuis des millions d’années. Imagine ce que l’on peut y trouver, ce que l’on peut apprendre. Ce que l’on peut détruire. Laurent Kloetzer arrive à nous immerger dans cette aventure avec une facilité folle. Léonora, sa jeune héroïne, est une jeune fille forte, brillante et courageuse qui prend une dimension incroyable au fil des pages, double moderne de Veronika Lipenkova dont elle arrive à comprendre les espoirs et les stratégies des années plus tard. Le Vostok de Kloetzer est saisissant, enfermant, pénétrant. On sent le souffle mortel de ce vent antarctique qui peut descendre les températures à -70°C, on voit la folie se dessiner dans le regard des membres de l’expédition, tremblant de la forme qu’elle pourrait prendre. On vit avec eux, avec Léo, cette expédition insensée et pourtant indispensable qui, voulant changer le monde, se frotte à des souvenirs encore bien vivants beaucoup trop grands pour elle, beaucoup trop insaisissables. La mythologie des expéditions scientifiques polaires, de la potentielle découverte de quelque chose de nouveau dans cette masse de savoirs trop vite oubliés mais déjà obsolètes font de Vostok (le livre) une fable et de Vostok (la base) presque une utopie. Jusqu’au bout Kloetzer nous tient, on ne veut surtout pas partir. Rester là-bas, dans ce froid, dans cette immensité de blanc rempli des milliards de fantasmes qu’on y a tissés.
Vostok a la force, la présence et la magie des grands romans, des folles aventures qui forgent une imagination et des obsessions.

La chronique de Nimgarthielle

http://lantredenimgarthielle.blogspot.ch/2016/06/vostok.html

Cette histoire est passionnante. C'est un roman d'anticipation avec des personnages touchants et attachants, même complexes. La plume de l'auteur est très agréable. L'auteur s'est d'ailleurs basé sur des faits réels : la base faîtes à Vostok en 1957 par les russes a bel et bien existée. Ce qu'a fait l'auteur de ce fait est vraiment génial.


En bref, un roman haletant et prenant tout à fait excellent, avec une héroïne qui a du caractère et qui est très attachante. On ne peut décrocher de l’histoire tant elle est prenante et intéressante. La plongée dans cet univers glacial ne vous laissera pas de marbre. Je recommande vivement ce roman à tout amateur du genre !

lundi 23 mai 2016

La chronique d'ActuSF

http://www.actusf.com/spip/Vostok,22883.html

Pour le reste, et malgré une fin assez obscure, c’est un roman à suspens assez agréable à lire, et on suit avec émotion les aventures de la jeune Leo, personnage attendrissant qui marche dans les pas de Véronika, son modèle, à la recherche du grand secret de Vostok.

vendredi 20 mai 2016

La chronique de Philémont

http://philemont.over-blog.net/2016/05/vostok-laurent-kloetzer.html

Si la base scientifique et la la jeune fille rendent peut-être un peu ternes les autres personnages mis en scène, elles suffisent néanmoins à rendre le roman passionnant. Vostok est par ailleurs bien plus facile d'accès qu'Anamnèse de Lady Star, Laurent KLOETZER montrant une nouvelle facette de son talent sans rien renier de son originalité.

mardi 17 mai 2016

Les chroniques de l'imaginaire

http://www.climaginaire.com/index.php/climaginaire/Livre/Roman-Nouvelle/SF/Vostok
On suit toute l’histoire à travers le prisme de deux femmes fortes : La jeune Leo, encore accrochée à l’enfance mais qui va devoir se dépasser, engluée dans une relation d’amour/haine avec son frère ; et Veronika, la scientifique, qui n’a eu de cesse durant toute sa carrière de faire vivre la base antarctique et les recherches qui y étaient menées.
Mention spéciale pour Araucan, le ghost ami de Leo : un garçon qui est là sans être là, que l’on ne voit que si on le veut bien (et si lui le veut bien), qui a besoin d’attention pour survivre, au risque de disparaître si on l’oublie… On a le cœur qui vibre rien que d’y penser. Sa capacité à percevoir tant le monde qui l’entoure que son passé et son futur sont bien utiles pour expliquer les situations, et d’autres choses aussi, mais finalement je trouve quand même qu’il aurait pu avoir une place plus importante (et plus intéressante) dans l’histoire.

Ce roman est donc une excellente découverte, qui confirme tout le bien que l’on pense de l’auteur.

lundi 16 mai 2016

Chronique de Lorhkan

http://www.lorhkan.com/2016/05/16/vostok-de-laurent-kloetzer/

Oubliez donc l’hermétisme de « L’anamnèse de Lady Star » qui a fait peur à plus d’une personne (dont moi, mais après la lecture de « Vostok », je n’ai qu’une envie c’est d’enfin me jeter dans ce roman trop longtemps mis de côté), car « Vostok » est d’une rare limpidité. Fluide, prenant, addictif (je l’ai lu en à peine plus d’une journée, rarissime chez moi !), très bien écrit (Laurent Kloetzer sait manier les codes du thriller mais sa plume sait aussi se faire poétique, ce qui convient bien à cet environnement hors du commun), ce roman est un modèle de thriller d’anticipation, usant de belle manière d’un fond scientifique crédible et solide pour y ajouter une petite couche de SF du plus bel effet. Chaudement (haha !) recommandé !

Chronique du chien critique

http://lechiencritique.blogspot.ch/2016/05/vostok.html

Grace à ce roman, j'ai compris les enjeux de la recherche scientifique pour notre présent et notre futur. Laurent Kloetzer ne se lance pas dans de longues explications scientifiques, elles sont entre les lignes.
Cependant, j'ai eu du mal à entrer dans le récit, la faute au style d'écriture. L'auteur met son style au service du récit. Mais cet antagonisme a impliqué chez moi une distance avec les personnages et leurs histoires. La partie fantastique m'a aussi moins convaincue.
Je ne sais pas encore si j'ai aimé ou non ce roman, mais il ne m'a pas laissé indifférent.
Une prouesse de construction et de style qui m'a fait découvrir un auteur et l'envie d'en lire un peu plus.

dimanche 15 mai 2016

L'auteur parle de Vostok sur ActuSF

http://www.actusf.com/spip/Interview-2016-Laurent-Kloetzer.html

ActuSF : Sur quelles ressources vous êtes vous appuyées pour alimenter l’aspect scientifique de la base de recherche ?
Laurent Kloetzer : Je me suis inspiré du très beau livre de Jean-Robert Petit, Vostok le dernier secret de l’Antarctique, qui retrace l’histoire de la station et de la recherche en Antarctique, plus précisément en glaciologie. Les comptes-rendus de voyage russes, anglais et américains m’ont aussi beaucoup servi, ainsi que le beau film de Djamel Tahi, Enterrés volontaires au cœur de l’Antarctique (je crois qu’on peut le regarder en ligne ici). Ce film comme le livre de Petit nous montrent le rôle étonnamment important que la France, eu égard à sa taille et à son influence internationale, a joué dans cette partie du monde.

lundi 9 mai 2016

La chronique de l'ours inculte

http://ours-inculte.fr/vostok/

 Pour autant, le roman n’oublie pas de travailler ses personnages. Leo nous apparait comme une adolescente très convaincante, elle se cherche dans cet univers mais arrive à s’affirmer face aux adultes. Sa relation avec Juan va de l’amour profond à la peur en passant par l’admiration, ces deux-là forment un tandem extrêmement juste et touchant. Autour d’eux viennent se greffer les hommes du Cartel, les scientifiques et les explorateurs qui vont mettre en place l’expédition, des hommes qu’on ne connait pas mais que Juan va payer grassement pour venir braver les dangers de Vostok. Ça donne un casting varié et convaincant même si au début j’avais un peu de mal à trier tout ce petit monde dans ma tête.
Tout se met en place tranquillement, l’intrigue tisse sa toile efficacement pour surprendre le lecteur par quelques pirouettes bien senties. L’atmosphère oppressante et hostile de l’environnement est vraiment bien ressentie à la lecture. Derrière le côté technique et scientifique, il y a un aspect merveilleux et poétique inspiré par ce lieu, quand l’auteur nous décrit ces panoramas gelés, l’atmosphère quasi-surnaturelle de ce continent à peine effleuré par l’homme. Je regrette  seulement le côté fantastique qui permet quelques résolutions « magiques » un peu faciles de certaines situations notamment par l’intermédiaire d’Araucan et de ses capacités, même si la plupart du temps ça reste très bien dosé.
Techno-thriller en milieu arctique à l’ambiance exceptionnelle, Vostok est un roman dense, immersif, aux personnages passionnants. Il allie histoire scientifique et fiction d’anticipation avec minutie pour nous embarquer. Et maintenant il parait que je dois lire Anamnèse de Lady Star

jeudi 28 avril 2016

La chronique de Cyrille

http://blog.cyrille.free.fr/?p=893

Vostok est une formidable réussite. C’est un roman haletant, dense, passionnant de bout en bout qui distille une ambiance particulièrement réussie, un effet de claustrophobie teinté de mystère fantastique. Quant au dernier quart du roman, il ouvre des perspectives vertigineuses. L’histoire prend alors une coloration science-fictive plus marquée, tout en conservant son rythme effréné.
Après ses deux romans écrits en collaboration avec son épouse Laure (Le deuxième L du « symbionime » [comme l’appelle l’éditeur en 4 ° de couv] LL Kloetzer), qui privilégiaient un peu trop, selon moi, l’expérimental ou l’exercice de style, Laurent Kloetzer a trouvé, avec Vostok le juste équilibre : ce n’est pas un nième roman qui se fond dans la masse des parutions, on y trouve une patte et un style tout à fait original, mais la narration est plus classique, et c’est très bien ainsi.

mardi 26 avril 2016

La lecture de Xapur

Introduisant un élément « techno-fantastique » avec un personnage ghost, sorte d’hybride entre un garçon et un programme informatique, Kloetzer réussit à faire le lien entre deux générations d’héroïnes à fort caractère. La jeune Leo, sœur de Juan le truand sanguinaire et superstitieux, et la savante défunte Veronika, qui a marqué durablement son ancien collègue Vassili, et que l’on découvrira notamment grâce à des extraits de son livre. Un pont générationnel à la fois technologique – et parfois même mystique – réussi.
Le lien avec l’univers d’Anamnèse, ténu au début du roman se fait réellement sur la fin, sans que la lecture de cet autre roman soit impérative (mais je vous la conseille, anyway, parce que Kloetzer, c’est bien). Vostok reste largement plus abordable et moins complexe, et donc tout aussi recommandable. Partez explorez l’enfer blanc, en découvrir ses secrets, y croiser ses fantômes et revenez-en changé. Ou bien choisissez d’y rester…

dimanche 24 avril 2016

La chronique d'Efelle

http://efelle.canalblog.com/archives/2016/04/24/33712978.html

Récit de deux épopées antarctiques, réminiscences des expériences de Veronika captées par Araucan et transmises à Leo d'un côté et lente descente aux enfers glacée de l'autre... Tout en approfondissant son univers, Laurent Kloetzer livre ici un récit apre et prenant, le froid et l'isolement sont mortels mais c'est souvent l'esprit qui flanche le premier. Malgré tout l'espoir n'est pas absent de même que l'émerveillement scientifique... Un excellent récit entre réalité scientique et mysticisme et surtout un beau voyage.

mercredi 20 avril 2016

La chronique de livrement

https://livrement.com/2016/04/20/vostok-laurent-kloetzer/

« Vostok » de Laurent Kloetzer nous plonge dans un hiver extrême en plein Antarctique. Nous suivons Leo et les pérégrinations de ses compagnons à travers une mission minutée. Vostok, lieu-personnage, leur délivre alors un secret. Le roman d’anticipation est trempé dans le suspense et prend pour scène, un décor aussi beau que saisissant.

lundi 18 avril 2016

La chronique de Sofynet

http://sofynet2008.canalblog.com/archives/2016/04/17/33678580.html

Le thème est très actuel et aussi inquiétant que prenant. Les personnages, en particulier celui de Leo, sont intéressants, aussi troubles qu'attachants, et très vite on veut savoir si cela va se finir au mieux... même si on en doute beaucoup. Les dimensions sf et fantastique sont aussi fines que bien menées, et on se surprend à y croire (malheureusement dirais-je pour certains points...).

La chronique de geekette.fr

http://geekette.fr/2016/04/vostok-de-laurent-kloetzer/

J’ai beaucoup aimé ce roman, qui m’a semblé un peu plus accessible que son prédécesseur. On suit principalement Leo dans cette histoire, une jeune femme de 16 ans à peine, plongée dans l’enfer des guerre de cartels puis dans un huis clos plein de tension en Antartique. Le contraste entre les deux univers est évident, mais la souffrance et la rage de vivre est la même dans ces deux endroits ! Heureusement, elle a pour elle d’être très intelligente, et d’avoir à ses côté son ghost Araucan. Ce garçon apparaît et disparaît sans raison, a besoin de se nourrir de choses et de situations nouvelles, et ne peux pas contre-dire les humains auprès de qui il vit, jusqu’à en souffrir.

mercredi 13 avril 2016

La chronique de Nicolas Winter sur Just a Word

http://justaword.eklablog.com/critique-vostok-a125648674

On pourrait encore parler longuement de Vostok, de la paranoïa qui suinte par moments des pages, de l’horreur sourde qui peut le hanter par instant, du constant souci du détail de l’auteur pour ses personnages, et même finir par dire quelques petites choses à propos de sa fin qui rejoint l’univers de Lady Star à mots couverts. Mais nous nous arrêterons là, découvrez le reste par vous-même. Difficile en vérité d’égaler un aîné aussi épatant que l’était la dernière œuvre desKloetzers. Alors Laurent a choisi de ne pas le faire, de tracer son propre chemin dans la neige. 
Et il ne s’effacera pas de sitôt.

La chronique d'addict culture

http://addict-culture.com/vostok-de-laurent-kloetzer/


Vostok, c’est cela : un mélange détonnant entre la science, les croyances, la survie en milieu hostile. Un périple glacial et explosif parfois, qui ne va finalement jamais là où nous l’attendons.

La chronique d'unwalkers

http://www.unwalkers.com/tag/vostok-de-laurent-kloetzer/

Roman d’aventure paré de tous ces attraits, de l’action, du suspense, de l’idéologie, et une trame inédite etc, le tout servi avec une plume de maitre….Sérieux ne passez pas à coté de ce roman, sinon vous êtes des buses !

Vostok dans la salle 101

http://emission.salle101.org/?p=1493

[...] déterminée à laver la Place de la République dans le sang, les larmes et la mort, pour mieux lui restituer ses vraies valeurs familiales et libérales, la Salle 101 parle de Fabcaro et de Winshluss, grands bédéastes touchés par les Dieux, d’un roman uchronique anglais paru dans une collection policière, et de Vostok, petit dernier de Laurent Kloetzer. Si avec tout ça, tu continues à te plaindre, franchement, que faire ?

Le roman a été lu par Alice et Georgile Abdaloff. Les mutations de ce genre devraient être interdites. Ecoutez l'émission (au bout du lien) pour savoir ce qu'elles en disent !

dimanche 10 avril 2016

Interview de l'auteur sur le site de Gromovar

http://www.quoideneufsurmapile.com/2016/04/interview-laurent-kloetzer-homme-de.html

Laurent Kloetzer devient progressivement un habitué de ce blog. Interviewé ici mais aussi là, ses romans hors fantasy ont souvent été chroniqués dans ces parages.
Le dernier sorti est Vostok, un excellent texte d'aventure scientifique et personnelle dans l'un des lieux les plus inhospitaliers de la planète.

Laurent Kloetzer a gentiment accepté de répondre à quelques questions sur cette dernière œuvre. Suivons-le vers l'Antarctique.

Bonjour Laurent. Tu viens de publier Vostok, une palpitante histoire de quête située dans un lieu très inhospitalier, la station antarctique Vostok. Pourquoi avoir décidé d’écrire sur un tel lieu ?

Laure et moi avions envie depuis longtemps d’écrire une histoire antarctique et nous suivions dans les journaux les découvertes faites à la base Vostok (surtout les percées autour du lac, ça nous paraissait très lovecraftien. D’ailleurs j’avais chroniqué le point ici, alors que je ne pensais pas encore écrire quoi que ce soit à ce sujet). Puis Laure m’a mis dans les mains le livre de Jean-Robert Petit, qui m’a complètement fasciné (Vostok, le dernier secret de l’Antarctique, Paulsen). Pour l’histoire véritablement épique qu’il évoque, et pour le récit de la science telle qu’elle se fait. Quand le moment est venu d’écrire un récit antarctique, nous savions que ça tournerait autour de la base Vostok.
J’ai été particulièrement touché, dans le livre de Petit, par cette relation très sentimentale de l’auteur avec ce lieu. J’ai voulu travailler avant toute chose sur cette émotion.

Pourquoi ce roman est-il un Laurent Kloetzer et pas un L.L. Kloetzer, contrairement à Anamnèse ?

C’est un projet L.L. Kloetzer (le scénario et l’idée de base), mais pour des raisons d’emploi du temps et de charge de travail, j’y ai travaillé seul. Les défauts sont donc tous de moi.

Comment t’es-tu documenté sur les conditions de vie et de travail dans les bases antarctiques ?

En lisant des livres et en voyant des films… comme tout le monde. C’est un sujet très bien documenté. Le plus dur était de se renseigner sur les expéditions russes, la documentation en français ou en anglais à ce sujet n’est pas très abondante et mon russe pas assez bon. J’ai toutefois eu de bonnes surprises, comme par exemple de pouvoir lire 72°C en dessous de zéro, un roman d’aventure soviétique des années 70, traduit à l’époque chez Pygmalion.



Tes personnages sont des membres de cartels chiliens. Pourquoi ce choix « exotique » ?

Je voulais que l’Antarctique ne soit pas trop loin, or le Chili est tout proche du continent blanc. De plus, Juan est venu tout de suite, avec une silhouette inspirée par un bon copain chilien. A quoi tiennent les idées…

Ton personnage principal, Léo, est une très jeune fille issue d’un pays pauvre. Comment as-tu procédé pour rendre crédible un personnage aussi éloigné de toi ?

Je suis bien content que tu l’aies trouvée crédible. J’attends maintenant le retour de lecture d’une vraie jeune fille de quinze ans (l’une d’elles a relu le début du roman, ça m’a aidé).

Etait-il important pour toi que les deux personnages centraux du roman (Léo et Veronika) soient des femmes vainquant l’adversité ?

Carrément. On ne choisit pas le genre de ses personnages au hasard, et quand un homme écrit sur des femmes, il doit toujours travailler sur les représentations, les clichés. Plus précisément, j’ai écrit ce roman pour une jeune fille et pour mes filles, j’avais envie de leur donner de beaux personnages auxquels s’identifier. Ni putains, ni vierges, ni princesses.

Pourquoi avoir fait de Veronika, la scientifique ex-soviétique, une pasionaria komsomol ? Y a-t-il un peu de son idéal en toi ?

L’URSS a connu son festival d’horreurs, mais c’était aussi un pays porté par une idéologie très puissante, dont certaines valeurs me parlent. Spoutnik tout comme Vostok sont deux enfants de l’Année Géophysique Internationale. A l’époque de la rédaction de Vostok, Laure me lisait des extraits de La fin de l’homme rouge, livre bouleversant de Svetlana Alexeievitch sur le monde soviétique. Ça m’a influencé.


Qu’éprouves-tu pour ces hommes qui partaient si loin, si longtemps pour faire avancer la science ? Que sais-tu de leurs motivations ? Comment les juges-tu ?

Petit décrit cela bien mieux que moi. Il montre comment la connaissance scientifique se bâtit sur toutes sortes de raisons : rivalités, amitiés, magouilles, honneurs, mais qu’au fond elle rassemble plus qu’elle ne sépare.

La vie dans Vostok met à l’écart d’un monde qui apparaît progressivement de plus en plus artificiel. Est-ce ainsi que tu vois le monde ? Caresses-tu aussi un rêve d’ermitage ? As-tu lu Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson ou d’autres livres racontant des expériences d’isolation extrême ?

Il y a sans doute dans ce roman un fantasme de repli sur le bunker. Mais le repli à Vostok ne peut pas être autarcique. Sans le reste du monde, la station meurt.

Tu es quelqu’un qui connaît parfaitement l’œuvre de Lovecraft. Comment ne pas être écrasé par l’ombre des Montagnes hallucinées et de sa quête d’inconnu dans le grand Sud ? Plus généralement, y a-t-il des œuvres (que tu pourrais conseiller) auxquelles tu reconnaitrais une parenté avec Vostok ?

Tu as raison, la présence des Montagnes Hallucinées était écrasante. De plus, après avoir relu le texte et passé des heures à faire jouer des explorateurs des années 30 écrasés sur les pentes de la plus haute chaîne de montagne qui soit sur Terre, j’avais l’imaginaire envahi par cette vision de l’Antarctique. C’est le livre de Petit qui a tout débloqué, en me faisant connaître ce qui vient après l’âge héroïque des explorateurs (de Bellingshausen à Byrd, en passant par Scott et Amundsen), c’est à dire l’âge scientifique et géopolitique de l’Antarctique, qui n’est pas moins passionnant.
En écrivant Vostok, j’avais également une autre référence en tête (très humblement) : l’Ile au trésor. Un voyage lointain, une séquence initiale dans le pays d’origine, un enfant perdu au milieu de personnages plus ou moins méchants, forcé à son tour de jouer un rôle. J’ai relu l’Ile au trésor après avoir fini Vostok, et je me suis dit qu’il restait beaucoup à apprendre.

Pourquoi avoir situé ce roman dans le monde d’Anamnèse ? Et pourquoi y avoir mis en scène un « ghost » ? Le roman n’aurait-il pas fonctionné, même un peu différemment, sans cet élément ?

Ça faisait partie du projet dès le début. Le roman devait se passer dans notre futur, et je n’ai pas tant de futurs disponibles. Par ailleurs, d’un point de vue narratif, le ghost permet de traiter de manière plus intéressante le personnage de Leo, il apporte une belle dimension littéraire.

Tu abordes incidemment la question du réchauffement climatique et de l’entrée en anthropocène. Dans quelle mesure cette question te préoccupe-elle ? Comment vois-tu l’avenir sur cette question ?

La question me préoccupe personnellement, mais je n’ai pas grande autorité pour en parler. Après ça, les livres qu’on écrit sont le reflet de notre temps.

Je te remercie infiniment et je souhaite longue vie à Vostok.

La chronique des naufragés volontaires

 
Sur cette base historique, Laurent Kloetzer crée donc sa fiction. Il revient sur la réalité. La détourne au besoin pour coller avec son récit. Il crée des personnages intéressants et un récit d'anticipation qui fonctionne assez bien. De par le huis clos qui se crée dans la base de Vostok, on est rapidement immergé dans une ambiance tendue. Et plus le récit avance et plus on sent que des choses étaient cachées, que ceux qui manipulent sont aussi manipulés. Mais le forage doit avancer car l'hiver approche et le froid sera d'autant plus mortel.

Laurent Kloetzer offre donc une anticipation intéressante avec "Vostok". Il rejoint le merveilleux scientifique en lui donnant une base scientifique réelle et historique, mais il a la qualité que d'autres auteurs n'ont pas : celle de ne pas tomber dans l'excès de sciences, de ne pas vouloir étaler trop de détails. Son récit avance comme un thriller et il ne tombe jamais dans les travers de la hard science.

mardi 5 avril 2016

La prophétie des ânes

http://laprophetiedesanes.blogspot.ch/2016/04/vostok-laurent-kloetzer.html


Le récit est brillant, parfaitement bien mené. J'ai été emporté très vite par ce thriller d'anticipation où Laurent Kloetzer développe son intrigue avec beaucoup de finesse et de recherche. C'est un roman riche tant par la qualité de la narration que par la qualité des investigations qu'a du mener l'auteur. Il excelle dans la transmission/ retranscription des données scientifiques sans perdre le lecteur en route. J'ai été plusieurs fois subjuguée par la profusion d'informations, de leur qualité, de la finesse de leur exploitation. Les personnages eux ne sont pas en reste.
Alors oui je sais que la renommée de Laurent Kloetzer aussi bien que l'entité créé avec son épouse L.L. Kloetzer n'est plus à prouver.
Une magnifique découverte que j'ai lu avidement et surtout avec énormément d'admiration. Je manque de superlatif pour vous dire combien ce livre est un immanquable de cette année 2016.

Les lectures de Brigt

http://lecturesdebrigt.canalblog.com/archives/2016/03/31/33570595.html

Vostok est à la fois un récit de Science Fiction et un thriller. Le site de Vostok est à lui seul un personnage que l'auteur présente sous un jour effrayant, mortifère, mais aussi d'une grande beauté, magnétique, presque féerique. Je me suis facilement attachée à Léo que j'ai vu grandir au cours du récit, passer en peu de temps de l'enfance à l'âge adulte. Les autres personnages sont eux aussi intéressants et l'intrigue bien menée, il n'y a pas de temps morts. On sent que l'auteur s'est beaucoup documenté sur la base et les études qui y ont été menées. Les passages du livre de Véronika, lus par Léo, amènent encore plus de précision sur son histoire.

La chronique des tribulations littéraires

http://tribulationslitteraires.com/vostok-de-laurent-kloetzer/

Malheureusement cela n’a pas tout fait et ce livre a aussi à mes yeux quelques défauts. Dans un premier temps, j’ai trouvé que ce roman était plat et qu’il en répondait pas à mes attentes. Je pensais que quelque chose attendait les personnages à Vostok, qu’ils ne seraient vraiment pas seuls. En lisant le résumé c’est l’idée qui m’est venue et comme ce n’est pas le cas j’ai été déçue. J’ai aussi trouvé que malgré la tension grandissante et quelques moments clefs, le roman manquait d’action et de peps. D’un côté ça colle parfaitement au thème, à ce retrait et cette immobilité au milieu d’un Vostok entièrement recouvert d’une épaisse couche de neige, de l’autre côté je voulais que ça bouge plus, qu’il se passe vraiment quelque chose de dingue qui me ferait sauter dans mon plaid. Pour tout vous dire, j’avais un mal fou à rentrer dans le livre dès que je reprenais ma lecture et quand j’ai vu les dernières pages arrivées je me suis dit « enfin j’en vois le bout ! ». Je ne dis pas que l’auteur aurait dû ajouter des créatures horribles qui les auraient tous mangés d’ici la fin du roman mais un peu plus de drame, un peu plus de folie dû à l’enfermement chez les personnages m’aurait plus plu.
Globalement, vous l’aurez compris, ce n’était pas une lecture affreuse mais il est clair que Vostok ne m’a pas marqué. L’univers futuriste reste assez flou même si on capte certaines choses et on ne comprend finalement pas trop les vrais enjeux de ce voyage au fin fond de l’Antarcique. Toutefois, Laurent Kloetzer a su attiser ma curiosité et je pense retenter un de ses romans un jour. Je pense surtout à Anamnèse de Lady Star qui est à peine cité sur la quatrième de couverture. J’ai été voir le résumé et ça me semble chouette alors il est parti dans ma wish-list en attendant que je retente l’expérience Laurent Kloetzer.

La chronique de culturevsnews

https://culturevsnews.wordpress.com/2016/03/25/vostok-de-laurent-kloetzer/

Ici point de créature extraterrestre mais une base; un lieu qui fait bon de ne pas y vivre face à une certaine beauté qui s’en dégage, ce lieu devient un des personnages les plusimportants du récit. Laurent Kloetzer sait décrire les situations les plus fortes pour nous entrainer au plus loin dans le livre avec ses descriptions sur les techniques et historique. La fin est ouverte ce qui laissera le lecteur choisir l’avenir des personnages.

mercredi 23 mars 2016

La chronique de Charybde 2

https://charybde2.wordpress.com/

Publié en ce mois de mars 2016 chez Denoël Lunes d’Encre, « Vostok » devrait marquer les lectrices et les lecteurs, peut-être davantage encore que son puissant prédécesseur. Pour construire ce passionnant scénario d’une bien improbable épiphanie potentiellement salvatrice (même si, déjà, on la devine d’une lenteur toute glaciaire), exact opposé du satori mimétique mortel à l’œuvre dans « Anamnèse de Lady Star », Laurent Kloetzer a usé d’un certain nombre de ruses diaboliques pour mieux déjouer d’emblée la pente naturelle de nos attentes : utiliser comme chevilles ouvrières non pas les techno-businessmen feutrés de « CLEER » ou les scientifiques « apple-isés » au service du design de la consommation qui hantent aussi les interstices d’ « Anamnèse de Lady Star », mais le douteux alliage alchimique de gangsters chiliens issus des barrios les plus rudes, d’écolo-activistes de très haut de gamme qui évoquent le charme robuste et les certitudes des « Acquis » de Bruce Sterling (« The Caryatids », 2009), et d’héritiers pas si distants des pionniers soviétiques du carottage glaciaire et de la mécanique des grands froids, symbolisés tant par les puits de perçage de la station antarctique qui donne son titre au roman que par la Kharkovtchanka, monstrueuse machine sur chenilles conçue pour avaler les milliers de kilomètres de désert glacé.

La chronique du blog-o-livre

http://www.blog-o-livre.com/vostok-laurent-kloetzer/

L’intrigue oscille ainsi entre huis clos angoissant, thriller et secrets pour mieux surprendre le lecteur. Vostok se révèle ainsi être un lieu à la fois effrayant mais aussi magique et poétique dans de nombreux aspects. On sent que l’auteur s’est fortement renseigné sur la base et son histoire. L’univers futuriste présenté par l’auteur s’avère plausible, cohérent et soigné, proposant ainsi un univers qui donne envie d’en apprendre plus. Leo, l’héroïne du récit est un personnage fascinant, attachant, complexe, humaine, charismatique qui va devoir évoluer, parfois de façon brutale et se découvrir. Les autres personnages qui gravitent autour d’elles sont aussi intéressants à découvrir, même si certains auraient, selon moi, mérité plus de développement, je pense principalement à Oscar. Je trouve par contre légèrement dommage que la première partie soit un peu moins « puissante » que celle de Vostok, jouant un peu trop le rôle d’introduction mais rien de non plus trop gênant. La plume de l’auteur est fluide, entrainante soignée, et happe assez rapidement le lecteur aboutissant à une conclusion ouverte que j’ai trouvé accrocheuse.

mardi 22 mars 2016

La chronique de Gromovar

http://www.quoideneufsurmapile.com/2016/03/vostok-laurent-kloetzer-tekeli-li.html

Lieu-personnage, lieu rêvé, vécu, abandonné, regretté, souhaité, Vostok est l’un des protagonistes du récit, avec la jeune Léo, qui apprend la responsabilité dans les risques et le froid du Grand Sud, avec Veronika, morte mais qui s’exprime par les extraits du livre dans lequel elle raconte sa vie dans et pour Vostok, avec les autres aussi, qui trahissent, font défection, ou deviennent fous, poursuivant un rêve inaccessible ou succombant à la solitude hostile du lieu.

Le centralien Kloetzer met dans son récit son amour évident de la technique, son admiration devant la passion qui anime les chercheurs, sa nostalgie aussi de la science soviétique, souvent d’avant-garde et sans doute – toutes proportions gardées – plus pure dans ses intentions que la recherche contemporaine. Il met en scène deux femmes fortes qui communiquent par-delà la mort. Deux femmes qui prennent les choses, et leur destin, en main en dépit des limitations de deux sociétés machistes, celle des cartels comme celle de cette URSS qui prônait pourtant l’égalité des sexes et avait envoyé Valentina Terechkova dans l’espace, à bord d’un vaisseau Vostok justement.
Très documenté, toujours palpitant, Vostok rappelle le meilleur du « merveilleux scientifique » et fait de Laurent Kloetzer, qui décrit la science puis extrapole sans oublier de raconter le monde, un Jules Verne contemporain.

vendredi 18 mars 2016

La chronique d'un Papillon dans la lune

http://unpapillondanslalune.blogspot.ch/2016/03/vostok-de-laurent-kloetzer.html

Vostok est à la fois un thriller du froid, un roman d'anticipation (avec contrôle du climat, augmentation des tempêtes et de leur intensité, drones de surveillance...), et un livre documenté sur la base de Vostok et son historique, les conditions de vie extrêmes, et les découvertes scientifiques qui ont pu y avoir lieu. L'auteur l'a même fait relire par le glaciologue français dont l'essai lui a inspiré le roman, Jean-Robert PetitJ'ai été assez fascinée par l'histoire de cette base et de ce lac enfoui sous 4000 mètres de glace. Assez incroyable ! Je dois dire que Vostok m'a donné envie de m'intéresser au sujet, je me suis retrouvée plusieurs fois sur le net à chercher des infos, notamment sur le forage.

La chronique de Thierry Di Rollo

http://mondesnoirs.blogspot.ch/2016/03/lumiere-humaine.html

....malgré la propension intermittente de Kloetzer à écouter plus sa voix que celle de ses personnages, nous imposant des dérives peut-être trop appuyées; malgré cela, il reste l'essentiel: un souffle indéniable, une capacité à nous entraîner, irrésistible; l'histoire incroyablement sincère d'une transmission humaine plus forte que ceux qu'elle est censée servir.
La lumière incarnée par un petit bout de femme nommée Leonara, plus blanche et plus pure encore que les étendues aveugles de l'Antarctique.