dimanche 21 mai 2017

La chronique d'A.C. de Haenne

http://les-murmures.blogspot.ch/2017/05/vostok-par-laurent-kloetzer.html

Heureusement, les trois autres parties qui se passent sur la base russe qui donne son nom à ce roman évacuent amplement ce petit détail de manière magistrale. Si la première partie était une introduction nécessaire, Laurent Kloetzer plonge ensuite son lecteur dans un monde où le froid n'est pas une vue de l'esprit. Par maints détails hyper-réalistes, l'auteur sait à la perfection faire ressentir l'air glacé qui brûle les poumons, les engelures, les prises de risque fatales. Kloetzer n'a pas son pareil pour nous placer au plus prêt de l'action, des personnages qui luttent, entre eux et contre le froid. On frissonne et c'est bon, parce que le voyage promis est réussi. Cependant, en refermant le bouquin je n'ai pu m'empêcher de me dire : "Tout ça pour ça ?" À mon goût tout à fait personnel, j'ai trouvé le voyage magnifique, mais peut-être un peu vain. Il me manquait sûrement une petite touche de sense of wonder, une intrigue un peu plus poussée ou que sais-je encore? J'ai bien sûr conscience qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.

lundi 8 mai 2017

La chronique de Miroirs SF

http://miroirs-sf.blogspot.ch/2017/05/vostok-un-roman-de-laurent-kloetzer.html

Je vous recommande ce roman. Non pas pour son style littéraire, certes fluide et efficace mais sans grande originalité. Pas non plus pour son histoire, qui est avant tout un prétexte pour placer des hommes dans ce lieu si particulier.
Non, je vous le recommande pour la découverte des conditions de vie qui règnent sur Vostok, et sur la manière dont elles influent sur la personnalité des personnages. Laurent Kloetzer a eu à mon avis une riche idée en choisissant de mettre en scène des gangsters, plutôt que des chercheurs. Car à la différence des chercheurs, Juan et sa bande n’ont pas envie d’être ici : ils veulent partir le plus vite possible une fois cette fichue bactérie trouvée. Pour eux, la lutte face à cet univers est tout autant physique que mentale.
Réfugié sous une couverture bien chaude, j’ai donc pris beaucoup de plaisir à me projeter dans ce froid polaire et vous invite à en faire autant.