http://les-murmures.blogspot.ch/2017/05/vostok-par-laurent-kloetzer.html
Heureusement,
les trois autres parties qui se passent sur la base russe qui donne son
nom à ce roman évacuent amplement ce petit détail de manière
magistrale. Si la première partie était une introduction nécessaire,
Laurent Kloetzer plonge ensuite son lecteur dans un monde où le froid
n'est pas une vue de l'esprit. Par maints détails hyper-réalistes,
l'auteur sait à la perfection faire ressentir l'air glacé qui brûle les
poumons, les engelures, les prises de risque fatales. Kloetzer n'a pas
son pareil pour nous placer au plus prêt de l'action, des personnages
qui luttent, entre eux et contre le froid. On frissonne et c'est bon,
parce que le voyage promis est réussi. Cependant, en refermant le
bouquin je n'ai pu m'empêcher de me dire : "Tout ça pour ça ?" À
mon goût tout à fait personnel, j'ai trouvé le voyage magnifique, mais
peut-être un peu vain. Il me manquait sûrement une petite touche de sense of wonder, une intrigue un peu plus poussée ou que sais-je encore? J'ai bien sûr conscience qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.
Mini-site consacré au roman Vostok, de Laurent Kloetzer, paru aux éditions Denoël en mars 2016.
dimanche 21 mai 2017
lundi 8 mai 2017
La chronique de Miroirs SF
http://miroirs-sf.blogspot.ch/2017/05/vostok-un-roman-de-laurent-kloetzer.html
Je vous recommande ce roman. Non pas pour son style littéraire, certes
fluide et efficace mais sans grande originalité. Pas non plus pour son
histoire, qui est avant tout un prétexte pour placer des hommes dans ce
lieu si particulier.
Non, je vous le recommande pour la découverte des conditions de vie qui
règnent sur Vostok, et sur la manière dont elles influent sur la
personnalité des personnages. Laurent Kloetzer a eu à mon avis une riche
idée en choisissant de mettre en scène des gangsters, plutôt que des
chercheurs. Car à la différence des chercheurs, Juan et sa bande n’ont
pas envie d’être ici : ils veulent partir le plus vite possible une fois
cette fichue bactérie trouvée. Pour eux, la lutte face à cet univers
est tout autant physique que mentale.
Réfugié sous une couverture bien chaude, j’ai donc pris beaucoup de
plaisir à me projeter dans ce froid polaire et vous invite à en faire
autant.
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