dimanche 10 avril 2016

La chronique des naufragés volontaires

 
Sur cette base historique, Laurent Kloetzer crée donc sa fiction. Il revient sur la réalité. La détourne au besoin pour coller avec son récit. Il crée des personnages intéressants et un récit d'anticipation qui fonctionne assez bien. De par le huis clos qui se crée dans la base de Vostok, on est rapidement immergé dans une ambiance tendue. Et plus le récit avance et plus on sent que des choses étaient cachées, que ceux qui manipulent sont aussi manipulés. Mais le forage doit avancer car l'hiver approche et le froid sera d'autant plus mortel.

Laurent Kloetzer offre donc une anticipation intéressante avec "Vostok". Il rejoint le merveilleux scientifique en lui donnant une base scientifique réelle et historique, mais il a la qualité que d'autres auteurs n'ont pas : celle de ne pas tomber dans l'excès de sciences, de ne pas vouloir étaler trop de détails. Son récit avance comme un thriller et il ne tombe jamais dans les travers de la hard science.

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