samedi 24 septembre 2016

La chronique (très tiède) des traboules orbitales

https://jmbsf.wordpress.com/2016/09/23/27-vostok-de-laurent-kloetzer/

Autres choses : l’auteur semble avoir essayé de trouver des éléments permettant de relier l’Antarctique à l’univers de son livre précédent Anamnèse…  Même l’histoire sert à relier ses deux mondes. Je pense qu’il aurait dû concevoir un univers propre au livre. Les personnages ont un comportement assez étrange. On a le garde-du-corps qui essaie de se barrer en emmenant Leonora avec lui, on a le Russe qui part parce qu’il est un peu nostalgique de Vostok, On a le bras droit féminin de Juan qui passe pour une hystérique – largement plus que les autres personnages – sans trop qu’on sache pourquoi. On ne les connait pas vraiment, mais Leonora est assez sympa.

mardi 20 septembre 2016

La chronique de Lhisbei sur le RSF Blog

http://rsfblog.fr/2016/09/18/vostok-laurent-kloetzer/

Dans un premier temps, la narration se centre sur Leo, sa jeunesse insouciante avant d’être rattrapée par la vie du Cartel, puis, une fois à Vostok, alterne entre le journal de Veronika et le récit de la vie de Leo. Le passé et présent, incarnés par deux femmes, Veronika et Leo, se croisent, se font écho pour finalement se fondre. Les secrets, les illusions et les masquent valsent avant de tomber. Il y a dans Vostok, comme souvent avec les textes de Laurent Kloetzer, bien plus de ramifications et de complexité que ce qui est présenté de prime abord. Et si nous replongeons dans l’univers puzzle d’Anamnèse de Lady Star, Vostok se révèle bien plus accessible et présente l’avantage de pouvoir se lire seul.

mercredi 7 septembre 2016

La chronique de la grande biblothèque d'Anudar

http://www.anudar.fr/2016/09/vostok.html

Attention, spoilers !!!

...car c'est cela, l'enjeu du Satori : que devient une espèce intelligente lorsque ses moyens de communication deviennent les vecteurs de l'extinction ? A cette question, Anamnèse de Lady Star ne répondait pas, mais Vostok le fait, un peu. Assez, en tout cas, pour se changer en page-turner - ce qui, en soi, est une qualité...

lundi 5 septembre 2016

La chronique de l'Yggdralivre

https://yggdralivre.wordpress.com/2016/08/28/vostok/


Au fil des pages, l’action cède la place à la science (pour le dire vite, c’est plus complexe), les notions de découvertes, de compromis, de budget font leur apparition, ce qui fait que le thème du réchauffement climatique ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, il acquiert de l’importance et donne du sens au récit. Surtout que l’auteur évite les poncifs politiques, les débats médiatiques, les arguments des uns et des autres pour rester dans le cadre d’un propos (et d’enjeux) scientifiques (et pour ce que j’en sais, pour avoir un ami dans c’est le métier que d’aller percer des trous dans la glace pour y mettre le nez et des appareils étranges, c’est assez bien rendu et fidèle à la réalité). Le changement de perspective s’effectue en douceur, ce qui préserve l’intérêt de la lecture et du propos.


(...)


Je ne connaissais pas Laurent Kloetzer (à part le dossier de Bifrost donc, que ce foutu magazine soit ici remercié de continuer d’agrandir ma pile de livres à lire, en toute logique je devrais mourir écrasé par cette dernière) et je suis ravis de trouver un bon auteur, un auteur qui aime raconter des histoires et qui le fait bien (franchement, en audio book ça pourrait le faire). Après, je comprendrais aisément que l’aspect scientifique de l’ouvrage pèse sur certains lecteurs, que les « petits détails » (les croyances de Juan – bien documentées également-, les émotions du ghost, le comportement d’irving assez complexe, la volonté de Vassili, le journal qui ne « mène à rien » en terme d’action… tout ces « plus » qui font une bonne histoire en fait, mais qui ne font pas souffler un vent épique dans les têtes) passent à la trappe pour quelques uns, mais franchement c’est de la bonne science fiction comme on aime en lire.