http://alter1fo.com/chronique-sfff-kloetzer-beukes-watson-102923
Il y a deux histoires dans le livre de Laurent Kloetzer : celle de la
petite Chilienne et celle de la scientifique russe. Les deux sont
dures. Comme le continent glacé.
Le froid détruit : le métal, le plastique, les corps, les esprits.
Mais quand on est parti contre toute logique, ou quand on se bat pour
retourner dans l’enfer, c’est qu’on est dans cette forme d’aventure
parmi les plus pures : l’exploration. Celle qui oblige aux solutions
mécaniques inédites ou désespérées. Celle qui amène parfois à mourir par
le feu sur la glace. Qui fait travailler ensemble, se défier. Qui
révèlent les survivants : pas forcément ceux qui paraissaient les plus
forts.
Le (demi) auteur d’Anamnèse de Lady Star a cette fois signé sans sa femme, Laure.
Il est donc pleinement responsable de ces idées fabuleuses : utiliser le
plus grand lac du monde (où une conscience peut flotter), décrire
l’Antarctique pour décrire le temps, montrer qu’on n’est pas obligé
d’être les méchants, faire rêver les morts des vivants, se demander vers
où regarder.
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