Vostok est très très bien écrit et maitrisé avec une intrigue
maligne et bien ficelée. Hélas l'utilisation d'un éléments quasi
fantastique, le Ghost (une créature fantomatique qui accompagne deux des
personnages) et dont la présence/existence jamais expliquée permet, à
plusieurs reprises, à l'intrigue de progresser sous la forme de "Deus Ex
Machina" bien pratique m'ont régulièrement extrait de ma lecture. Cela
est bien dommage car, je le redis, le roman est de grande qualité.
Mini-site consacré au roman Vostok, de Laurent Kloetzer, paru aux éditions Denoël en mars 2016.
lundi 11 juillet 2016
La chronique de Pierre Charrel dans le Bifrost n°83
http://www.belial.fr/revue/bifrost-83
(Beware, spoilers inside !)
https://www.belial.fr/blog/vostok
Devenant elliptique, adoptant une temporalité éclatée, la narration de Laurent Kloetzer restitue alors avec une force incantatoire certaine le voyage mental de Leo au-delà des apparences glacées de Vostok. Les vérités mises à jour par la (super)héroïne du roman dépasseront de très loin le seul cadre de l’aventure criminelle initiée par Juan. Devenue une femme puissante – Vostok est aussi, et à sa singulière manière, un récit de formation et d’empowerment –, Leo tirera notamment de son extraordinaire expérience de quoi redonner l’espoir à une humanité en proie à la pandémie apocalyptique évoquée dans Anamnèse de Lady Star… Riche d’une séduisante générosité générique, Vostok s’ouvre sous les auspices du polar et de la hard-science pour se clore de manière mystique et hallucinatoire. Un roman qui aurait pu aussi s’intituler 2051, l’Odyssée de la glace…
(Beware, spoilers inside !)
https://www.belial.fr/blog/vostok
Devenant elliptique, adoptant une temporalité éclatée, la narration de Laurent Kloetzer restitue alors avec une force incantatoire certaine le voyage mental de Leo au-delà des apparences glacées de Vostok. Les vérités mises à jour par la (super)héroïne du roman dépasseront de très loin le seul cadre de l’aventure criminelle initiée par Juan. Devenue une femme puissante – Vostok est aussi, et à sa singulière manière, un récit de formation et d’empowerment –, Leo tirera notamment de son extraordinaire expérience de quoi redonner l’espoir à une humanité en proie à la pandémie apocalyptique évoquée dans Anamnèse de Lady Star… Riche d’une séduisante générosité générique, Vostok s’ouvre sous les auspices du polar et de la hard-science pour se clore de manière mystique et hallucinatoire. Un roman qui aurait pu aussi s’intituler 2051, l’Odyssée de la glace…
vendredi 1 juillet 2016
La chronique de Vert sur Nevertwhere
http://nevertwhere.blogspot.ch/2016/07/vostok-laurent-kloetzer.html
Je sortais tout juste du roman Annihilation lorsque j’ai enchaîné sur Vostok, ce qui fait que je m’attendais à une histoire de fantastique ou d’horreur (j’étais vraiment encore dans la Zone X !). Quelle n’a pas été ma surprise qu’il n’en soit rien : on est finalement plus à mi-chemin entre le récit d’aventure et le roman d’apprentissage.
Rassurez-vous, il y a quand même quelques mystères et un peu de technologie futuriste (drones et interfaces), mais l’impact est finalement assez faible sur une bonne partie du récit. Je me suis même demandé ce qui aurait changé si l’histoire se passait à notre époque (enfin jusqu’à la troisième partie).
Globalement j’ai beaucoup aimé cette lecture vraiment dépaysante, cette étrange chasse au trésor dans le grand froid qui s’amuse à alterner entre passé et présent, avec un luxe de détails qui pousse à se demander ce qui est vérité historique et ce que l’auteur a inventé. J’ai apprécié aussi que contre toute attente, ce soit finalement la relation entre Léo et son frère qui soit au cœur de l’histoire.
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