http://www.herbefol.com/agence-tous-geeks/atg-73-laventure-de-procidis/
Kloetzer sait toujours proposer un récit avec un abord
fantastique. Ici j’ai aussi beaucoup apprécié de retrouver le plaisir
que j’avais eu à lire les thrillers polaires d’Alistair McLean ou bien Terreur de Dan Simmons. On sent bien le froid et la désolation de ce lieu reculé et désert, où même la vie animale est absente.
Mini-site consacré au roman Vostok, de Laurent Kloetzer, paru aux éditions Denoël en mars 2016.
dimanche 26 mars 2017
vendredi 24 mars 2017
La chronique de lavisqteam
http://www.lavisqteam.fr/?p=27314
Dommage, car l’atmosphère ne demandait qu’à s’épaissir au fil des pages. Le mystère qui entoure le lac souterrain de Vostok et l’aspect décalé de la science-fiction en pareille contrée aurait pu faire la différence. Mais ces deux éléments sont noyés sous une masse de données inutiles soutenues par des personnages sans consistances. Hormis deux ou trois détails, on oublie bien vite le côté anticipation du récit pour se retrouver avec un contexte peu développé en ce sens. Du moins, en dehors des innombrables descriptions techniques et contemplatives qui comblent des errances narratives par une vacuité sans limites.
Au final, Vostok est à l’image de l’Antarctique : froid et terriblement austère. En cela, il retranscrit à merveille les conditions climatiques du continent blanc, mais il s’agit bien là de sa seule réussite. Intrigue simpliste, protagonistes sans relief, style pesant… Voilà un roman de science-fiction à moitié avoué qui se perd bien vite dans ses propos et les rares influences qu’il brasse. Brouillon, ennuyeux et hautain (dans l’approche du genre et des thèmes abordés), il est difficile de retenir un aspect positif à un livre qui se révèle peu accessible. Un traitement « auteurisant » qui n’en demandait pas tant au vu d’un tel résultat. Bancal et surestimé.
Dommage, car l’atmosphère ne demandait qu’à s’épaissir au fil des pages. Le mystère qui entoure le lac souterrain de Vostok et l’aspect décalé de la science-fiction en pareille contrée aurait pu faire la différence. Mais ces deux éléments sont noyés sous une masse de données inutiles soutenues par des personnages sans consistances. Hormis deux ou trois détails, on oublie bien vite le côté anticipation du récit pour se retrouver avec un contexte peu développé en ce sens. Du moins, en dehors des innombrables descriptions techniques et contemplatives qui comblent des errances narratives par une vacuité sans limites.
Au final, Vostok est à l’image de l’Antarctique : froid et terriblement austère. En cela, il retranscrit à merveille les conditions climatiques du continent blanc, mais il s’agit bien là de sa seule réussite. Intrigue simpliste, protagonistes sans relief, style pesant… Voilà un roman de science-fiction à moitié avoué qui se perd bien vite dans ses propos et les rares influences qu’il brasse. Brouillon, ennuyeux et hautain (dans l’approche du genre et des thèmes abordés), il est difficile de retenir un aspect positif à un livre qui se révèle peu accessible. Un traitement « auteurisant » qui n’en demandait pas tant au vu d’un tel résultat. Bancal et surestimé.
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